Éminemment remarquable, le nez joue un rôle essentiel dans l’harmonie du visage. Ainsi, certaines particularités de forme du nez sont perçues comme préjudiciables au délicat équilibre esthétique du visage et peuvent en cela être sources de complexes et de gêne sociale.
La rhinoplastie permet de remodeler le nez de sorte à en corriger les imperfections et à améliorer les proportions du visage. Également indiquée pour traiter certains troubles fonctionnels, notamment respiratoires, elle en cause parfois l’apparition et peut aboutir à des résultats qui ne satisfont pas entièrement le patient. Une nouvelle rhinoplastie, corrective, peut être entreprise : on parle alors de rhinoplastie secondaire.
Une rhinoplastie est une opération de chirurgie plastique qui a pour but de modifier la structure osseuse et cartilagineuse du nez à des fins esthétiques et/ou fonctionnelles. On parle de rhinoplastie primaire lorsque le patient n’avait jusqu’alors jamais bénéficié d’une chirurgie du nez. Ce travail de remodelage est souvent permis par la combinaison de plusieurs techniques opératoires, en association avec des greffes de cartilage et des techniques préservatrices garantissant un résultat naturel et harmonieux.
Une rhinoplastie constitue toujours un acte spécifique, dont les paramètres dépendent des caractéristiques particulières du nez traité et des attentes du patient. De fait, deux consultations préalables à toute intervention sont réalisées afin que le médecin puisse déterminer avec précision cesdites caractéristiques et procéder à l’exploration de toutes les modifications structurales possibles, grâce à des techniques de simulation et de morphing.
Une rhinoplastie s’effectue normalement sous anesthésie générale, le plus souvent en ambulatoire, et dure entre 1 et 4 heures. Les résultats de l’intervention se font clairement visibles après 2 à 3 mois, et nécessitent entre 6 mois et 1 an pour se stabiliser et atteindre leur état définitif.
Une rhinoplastie permet de corriger de nombreuses imperfections affectant le nez, dont :
Une rhinoplastie peut également être indiquée dans le traitement de certains troubles fonctionnels conduisant, par exemple, à des problèmes respiratoires ou à une sinusite persistante. Dans certains cas, des techniques complémentaires visant à optimiser la fonction respiratoire du nez peuvent être utilisées.
Il est à noter qu’il est préférable d’effectuer une rhinoplastie sur un nez ayant achevé sa croissance, soit chez des personnes ayant au moins 15-16 ans. La maturité psychologique du patient doit également être prise en considération.
On parle de rhinoplastie secondaire lorsque le patient a déjà subi une rhinoplastie. Une rhinoplastie secondaire vise en effet à corriger les éventuels défauts d’une intervention chirurgicale antérieure, qu’ils soient d’ordre esthétique ou qu’ils soient la cause de problèmes fonctionnels nouveaux, tels que des difficultés respiratoires ou des petites fractures osseuses. Une première consultation permet au chirurgien d’examiner l’état de la fonction respiratoire nasale et d’effectuer une analyse approfondie du nez, y compris via les comptes-rendus de la ou des rhinoplastie(s) déjà réalisée(s). Il sera alors en mesure de présenter au patient les différentes possibilités qui s’offrent à lui ainsi que les implications d’une nouvelle intervention éventuelle.
Une rhinoplastie secondaire s’avère plus complexe qu’une rhinoplastie primaire. Le chirurgien doit effectivement adapter sa technique à l’évolution des tissus induite par la ou les intervention(s) précédente(s), dans une région nasale souvent imprévisiblement altérée (cartilages abîmés, présence de corps étrangers, cloison nasale sectionnée…). Une préparation méticuleuse est donc essentielle et permet en outre de rassurer un patient parfois craintif suite à une première intervention ratée.
Si la plupart des techniques opératoires utilisées sont similaires à celles d’une rhinoplastie primaire, elles sont souvent complétées par d’autres techniques, plus typiques d’une rhinoplastie secondaire, telles que la greffe composée dite DCF ou la résection d’excès osseux ou cartilagineux. Cela explique que l’opération nécessite généralement un temps d’intervention plus important qu’une rhinoplastie primaire et requiert plus souvent une nuit d’hospitalisation.
Il est important d’attendre au moins 1 an après une rhinoplastie primaire avant d’envisager une nouvelle intervention. Ce temps correspond à celui dont ont besoin les tissus pour parfaire leur cicatrisation et retrouver leur souplesse naturelle.
Dès lors, il vous sera possible de bénéficier d’une rhinoplastie secondaire en cas de résultats insatisfaisants ou de tout défaut ou complication découlant de l’opération antérieure.
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Dr DURBEC
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